Cartographie Végétale

Un voyage imaginaire entre ombre et lumière

Intervention de l’artiste plasticienne Aïdée Bernard avec des élèves de 4° en collège, 3 classes de quatrième, environ 80 élèves.

Équipe éducative :

La professeur d’arts plastiques Les professeurs de français des classes de 4ième du collège

Temps d’intervention de l’artiste : 24h

Exposition « Cartographie Végétale » du 13 juin au 23 juin 2016 à la Chapelle de Quarante.

Visite des classes du collège et de l’école primaire de Quarante. Vernissage ouvert au public pendant la fête du collège le 17 juin. Lecture des textes écrits par les élèves.

Objectifs :

– Reconnaissance des plantes à papier, immersion dans la nature avec prise de notes et cueillettes.

– Atelier de fabrication de papier, découverte du langage graphique de chaque fibre végétale.

– Restitution des papiers créés avec atelier d’écriture.

Descriptif général du projet :

– Sorties natures autour de Quarante

Cueuillette, immersion dans le végétal, reconnaissance des plantes, des fibres, petit questionnement de chacun à l’oral et à l’écrit pendant la balade pour être toujours dans le lien entre pratiques artistiques et sensations dites et écrites. Par exemple, quelle est ma plantes préférée, qu’est ce qu’elle me rappelle? Décrire précisément un petit endroit qui vous attire. Pourquoi vous a t-il attiré ?

– Ateliers de pratiques plastiques :

Présentation des techniques d’extraction des fibres de celluloses. Création de papiers de dentelles végétales avec des fibres de celluloses de hêtre, de micocoulier, de yucca nature et teint à la garance, d’herbe de la Pampa, d’iris, d’érable de Montpellier, de prêle… Création de papiers à la cuve de fibres battues de graminées, de canisses et de fibres mélangées, avec des filigranes aux jets d’eau. Les filigranes sont de simples marques d’eau, des lignes ou dessins simples ou encore des lettres voir des mots pour ceux qui sont à l’aise avec les pulvérisateurs… Petit questionnement oral pour mettre en mot les sensations éprouvées pendant l’atelier : qu’est-ce que j’ai découvert, cela m’apporte quoi, et me donne envie de quoi faire?

– Ateliers d’écriture :

Avant la restitution des papiers qu’ils ont créés, ils reprennent les notes prises pendant la sortie. Je rappelle la thématique du projet, certains ont travaillé des textes sur le thème du voyage imaginaire. Pour approfondir l’idée de l’ombre et de la lumière qu’ils ont expérimenté avec les dessins et les écritures en filigrane, je leur lis l’histoire du paysan et du cheval blanc, de Liu An, écrivain et un penseur de la dynastie Han (Chine – 179 à 122 avant JC). Puis je les questionne un par un sur leur expérience durant mon intervention, qu’est ce qui leur a le plus plu et comment ils le disent en un mot puis ils cherchent le mot inverse-opposé: L’intérêt – l’indifférence, la liberté – l’enfermement, la couleur – le sombre, le différent – le commun, le fin – l’épais, le coloré – le sombre, le souple ou doux et le rude ou brut, …

Puis je leur rends leur papier qu’ils détachent des supports de séchage. Face à leur travail je leur demande d’écrire un court récit ou un poème sur ce voyage qu’ils ont fait dans l’idée de l’inscrire ensuite comme un chemin sur leurs papiers. Pour ceux qui ont du mal à commencer je les questionnent à nouveau face à leur papier végétal : ferme les yeux puis ouvre les, et écrit le premier mot qui te vient, et ainsi 4 fois, puis crée une phrase qui a du sens à partir de ces 4 mots.

Enfin ils inscrivent leur texte sur leur papier avec des feutres ou des stylos noirs de préférence.

Partage autour de la création d’une forme finale à exposer : cartographie inventée. Formation d’une « carte » par petits groupes en associant les différents papiers. Les « cartes » sont suspendues par des fils de raffia à des fils de nylon traversant.

– Exposition :

Installation lumière avec les papiers.

Suspension et essais avec les lumières.

Lectures pendant le vernissage.

Extraits des textes créés :

J’ai ramené une fleur qui est très belle et j’ouvre un coquelicot car j’aime sa couleur et j’en trouve partout. J’ai choisi une feuille de vigne car mon père est viticulteur et je travaille avec lui donc j’aime la vigne. Le coquelicot commence à se former. Les vignes ont l’air heureuse, la fleur s’ouvre aussi.

Je suis dans la nature je vois des feuilles de couleur. Je passe dans des trous, il y a des herbes et des animaux avec le lettre U sur leur corps.

La sensation dans mes mains : il y a des herbes qui sentent mauvais. ( Dylan)

On tue la nature. Ma fleur est rouge avec des grosses pétales, elle a une tige qui pique puis des petites fleurs dedans. J’aime sa belle couleur et sa tige fine.

Mon papier est fait de dentelles transparentes avec des fibres qui sont comme des chemins qui m’emmène au paradis. ( Clémence)

Je suis dans la nature avec mes amis les papillons d’argent, et on fait le tour du monde.

C’est dur à cueillir,ça fait un bruit de craquement. C’est mouillé. La plante est verte. Moi, j’aime les coquelicots car c’est rouge c’est très vif et il y a plein de petits trucs noirs dedans. La plante est morte car on l’a cueillie pour rien. Je pense que la plante aurait préféré rester dans son champ. (Samcha)

Je suis dans le désert et voit un soldat sûrement à l’abandon. Le soleil tape fort dans cet aride désert. Le soldat est épuisé et suffoque. Il est seul.

C’est piquant c’est humide. Le paysage surplombe la vallée. Il y avait plusieurs bosquets et quelques collines et une fine couche de brume.

Le blé s’échappe si tu le sers fort. Il s’accroche aussi bien qu’il glisse et ça grésille. ( Hélios)

C’est agréable. Le paysage est lumineux et plat.

Ce qui m’a attiré dans cette plante, c’est sa couleur et sa forme. Elle est heureuse mais elle va bientôt mourir.

J’ai soif et faim. Je dois continuer à chercher une île. Il y en a forcément une ! (Maxime)

Je n’ai rien ramené, rien ne m’attire.

Je n’éprouve rien

Je suis une ligne de fleur puis je tombe sur un zig zag d’herbe qui forme un cercle. (Alexandre)

Je ne ressens rien.

Ma fleur est rouge avec de grosses pétales, avec du pollen, ça sent très mauvais. Ça pousse dans les champs. Ça m’a attiré parce que c’est beau et j’aime bien sa couleur rouge et son odeur. Ses pétales sont doux. Ça lui fait mal et il n’est plus dans la nature.

Jul fait le tour de la terre et passe par les fleuves. Il est au port de Marseille il se ballade en bateau. (Emilie)

Les plantes son résistantes.

Le ciel est gris, il y a des coquelicots, un pied de souche et un paysage à perte de vue.

J’ai choisi cette plante car je la trouve piquante. Ma plante est morte pour rien.

Je vois un livre où les lignes sont des chemins et des ponts qui m’amènent jusqu’aux nuages. (Lucas)

J’éprouve la nature.

Le coquelicot c’est rouge avec un centre noir et jaune, des grains. Il est beau et coloré : rouge c’est une belle couleur.

Je vois un poisson faisant des spirales dans l’eau , pendant que le fantôme riait de joie en voyant le poisson comme spectacle. (Clément)

A travers les feuilles de la grande forêt, apparaît un smiley unique et marrant qui semble s’éloigner. (?)

C’est sale, c’est pas agréable.

Le ciel est gris, recouvert de nuages et de brouillard et pas l’ombre du soleil ! Un léger vent frais.

Ce qui m’a attiré, c’est sa couleur vive et voyante et ses pétales fins.

Il aurait préféré rester dans la nature humide avec toutes les plantes.

Fin, c’est un papier fin comme du lin. Cela évoque la nature et le feuillage. C’est léger ! (Andréa)

Ça pique, c’est mouillé, c’est sale.

Je vois une fleur blanche avec un point jaune au milieu. C’est fragile le silène, la tige pique. La couleur est rouge. Il est mort. Il n’est plus dansa son milieu.

Sur cette île pleine de feuillages, mon regard se dirige vers la plage. Les arbres me font penser à des cordes. ( Marie C)

J’éprouve que ça pique, c’est mouillé, c’est sale, j’aime pas !

Je vois une fleur blanche avec du jaune au milieu. C’est fragile c’est un silène. La tige, on dirait qu’elle va nous piquer. Son rouge m’a attiré. Ça lui a fait mal, il ne vivra plus dans son milieu de vie naturel.

Je vois des feuilles en forme de cercles comme des fils qui forment des boucles. Je m’imagine une terre avec des couleurs pales. (Garance)

C’est agréable, frais , mouillé.

De là où je suis : un arbre immense surmontant une forêt de brindilles, je surplombe tout le paysage.

C’est un arbre dont les feuilles sont vertes et certaines rouges.

J’aime bien sa forme et les nervures jaunes qui ressortent sur le vert pale de la feuille.

Il a été arraché aux siens, aux autres végétaux pour venir mourir au collège.

Le rhinocéros emmêlé retrouve ses lunettes et voit soudain le monde original en mouvement. (Yann)

Je ne ressens rien. Le coquelicot, les feuilles sont douces et voilà je n’ai rien à dire de plus !

Cette plante ressemble à un sapin, quand on la touche ça pique un peu. (Romain P)

Les pétales sont jaunes. C’est humide et c’est planté dans la terre. Sa couleur m’attire, elle a mal.

Je suis dans un monde complexe fait avec du tissu de feuilles en transparence. (Romain F)

C’est rouge avec des pétales et un tronc noir, au milieu une tige verte. Elle souffre. (Valentino)

L’arbre de Judée, ça n’a rien donné. Ça sent le maïs grillé et c’est doux.

Le laiteron, c’est jaune, ça ressemble à un pissenlit. La couleur jaune m’a plu.

Suis le cours d’eau qui coule de la montagne.

Le rouge apparaît en transparence.

Continue ton chemin car tu ne connais pas ton avenir. ( Virginie)

C’est doux. Ça pu et ça a des poils.

C’est rouge, mignon et petit. Il y a des poils sur la tige, c’est une fleur avec une petite odeur.

Prends le bon chemin qui t’amènera au bout de tes rêves.

La vie ne tient qu’à un fil. Donc ne donne pas de ciseaux à qui pourrait t’atteindre. (Leïla)

Je n’ai rien senti.

Ça sent la saucisse.

Les feuilles sont bordeaux et le bout vert. Le dessus est doux et le dessous un peu rappé et ça sent la charcuterie. L’odeur m’a attiré.

Le carton est horrible.Il a des couleurs foncées et les fibres se baladent partout. (Andréas)

Le carton est beau. Les fibres se baladent partout avec des couleurs claires et sombres. (Doriane)

C’est doux. On tue la nature.

On peut marcher autour du lac. Un pays fragile avec des ponts qui ne servent à rien car ils volent. Il y a deux lacs avec des poissons qui sautent d’un lac à l’autre. (Guillaume L)

L’arbre de Judée c’est doux.

La feuille de dorito ça sent le saucisson.

Séparation

trou

île

fragile

Ils sont reliés par un arc en ciel plein de trous avec des parois fragiles. (Corentin)

J’aime les marguerites

C’est comme une forêt de petits troncs fins. Au bout, des feuilles qui sentent le saucisson d’apéro. Elles sont vertes au début et deviennent rouges bordeaux au bout.

L’enfer vous sourit, le paradis attend beaucoup de vous. (Pierre)

Plantes envahissantes : les couleurs des feuilles changent en montant. On passe de vert à vert kaki à bleu violet puis un rouge bordeaux. Une odeur étonnante de saucisse et de douceur.

Le voyage à travers l’Océanie et l’Asie est interminable mais le temps passe vite. L’Océanie, cet œil de la terre avec sa pupille représentée par les déserts. La nuit les poissons se recouvrent de sang et les champignons se camouflent dans les terres rouges.

Ce voyage interminable va-t-il se terminer un jour. Entre jour et nuit et de multiples paysages, chaque moment est différent. (Morgan)

Ce qui m’a attiré c’est sa simplicité.

Sur un immense chemin bordé d’arbres gigantesques, une rivière mouvementée par la chute d’eau suivait les feuilles qui tombaient délicatement sur mon visage. Par transparence, je vois les nervures qui me rappellent le doux son de la cascade, de l’eau sur mon visage mélangé au doux parfum des fleurs et des feuilles. (Marine G)

Sur une terre, il y a de l’herbe jolie qui attrape mon rêve. (Quentin)

Qui fait le malin, tombe dans le ravin. Mais tout gamin ne se rattrapera point. (Léo)

La lumière crée la transparence, le chemin apparaît et disparaît. (Robin)

La lune donne à la nature une transparente légèreté. (Enzo)

Une ronce fait très très mal, elle a des pics.

Les yeux de la terre regardent la nature. (Jordan)

L’arbre de Judée : des odeurs très agréables et une sensation de connexion avec la nature.

La feuille de dorito : douce avec une odeur de chips.

Un endroit, à l’ombre, à la terre molle où il y a un arbre aux feuilles plutôt courtes et résistantes.

Un chêne sans nul doute !

Journal de bord n°127 : jour 1

Nous arrivâmes sur cette île inconnue pour y récupérer des pierres précieuses. Pour l’instant le paysage est fait de jungles et le climat est orageux. J’espère néanmoins que tout se passera bien ! (Paul)

C’est rouge et petit avec une tige fine et une petite odeur.

Elle était belle avec sa couleur rouge vif.

Je marche tranquillement sur le chemin et vois un champ de coquelicots. C’est beau avec les couleurs vives qui brillent au soleil. Je suis au bord d’un lac, l’eau claire fait apparaître des poissons nageant vers l’horizon. ( Abigaïl)

Mes mains sont comme avant : en arrachant la feuille je n’ai rien ressenti.

Ça sent le chocolat.

C’est rouge. Elle était belle et pleine de couleurs. Elle est vive et fraîche.

Cœur- feuille- trou- désordre.

J’avance sur le chemin de l’amitié, je gravis les montagnes de l’inimitié pour me retrouver sur le sentier de la liberté. (Lila)

L’amitié est solide comme du carton et les chemins sont faits de fibres. (Mindy)

On dirait des cœurs, elles n’ont pas d’odeur.

C’est la couleur et la beauté de la fleur qui m’attire.

Je marche, je cours, je nage, je vole….JE VOYAGE !

La nature c’est la liberté et la transparence. (Ella)

Je n’aime pas l’odeur des plantes.

Toutes les feuilles sont uniques.

La lumière est unique comme le chemin de mon cœur . (Priscillia)

Quand tu me perdras et que tu verras que dans ce monde y’en avait juste une qui tenait à toi, tu regretteras de ne plus m’avoir à tes côtés. (Léa)

C’était une belle fleur, fine et jaune et je me sentis joyeuse. Tout à coup cela me faisait penser à une vie de rêve, à la musique, à la liberté.

Le chemin de mon cœur est plein de douleurs, mais seul le plus vaillant sera le gagnant. (Marie M)

On a cherché des asperges, on a vu des ânes.

On a cueilli des feuilles de cannes, j’ai goûté, ce n’était pas bon !

J’ai cueilli un coquelicot. La tige a des épines et les pétales sont lisses et froissés.

Les pétales rouges, dégageant une odeur magnifique, faisaient penser à une petite robe.

Les feuilles, qui ressemblaient à des algues, font des formes bizarres. (Camille)

J’aime la nature ! (Guilhem M)

Ça sent pas bon !

Les feuilles de canisse humides : on a les mains qui collent et c’est facile à ramasser.

C’est un coquelicot à 4 pétales avec du pollen en tige au milieu. Les pétales ont l’air fragiles, ils sont rouges avec des stries dessus. La tige est verte avec des petits poils doux.

Une belle fleur avec des pétales rouges. Elle vivait dans la terre et le vent soufflait dans le beau pétale .

La liberté est subtile car on ne la voit pas .(Marine)

Ce coquelicot, rouge sang et velu, provient de la nature.

Dans un marécage, traversé d’un pont de cheveux rouges et suivi d’une forêt intense et obscure, des bêtes monstrueuses accompagnent l’arrivée. (Hemeryck)

Dans l’accrobranche, il y a des trous puis des traits en demi cercle de couleur verte. (Nicolas A)

On cherche des plantes c’est super mais ça sent mauvais ! On a vu des ânes.

La plante que j’ai choisie est toute verte, elle est longue. Elle a, en guise de feuilles, des épines qui forment une étoile.

Il y a des épines sur la tige de mon sapin vert. (Kyllian Bu)

La canne de Provence, ça pue c’est moche !

Le coquelicot c’est rouge et romantique. Ses pétales sont froissés, au centre il y a des graines.

Hier, j’ai vu une belle femme habillée en robe en forme de pétale romantique.

Dans un monde meilleur, où il n’y a rien à voir, à part des abeilles cyclope. (Enzo)

Le paysage libre est sur un carton plein de couleur rouge. (Thibault)

On a ramassé du canisse humide. Ses feuilles n’ont pas d’odeur, on peut en trouver près des vignes.

Le canisse est vert, avec un liquide qui colle, c’est une grande tige avec de grandes feuilles.

J’ai cueilli une marguerite dans un champ recouvert d’herbe. Elle a des pétales blancs et à l’intérieur il y a du pollen et leur tige est verte. J’ai choisi cette fleur car c’est une belle petite fleur.

C’était une belle journée d’été. Vu que je m’ennuyais, je décidais de partir me balader dans la campagne. Je cueillis une petite fleur jaune et blanche, elle me rappelait la douceur.

Les feuilles, unies par les liens avec des courbes, dessinent des fleurs dans la transparence.

Des feuilles de garance rouge unissent dans l’obscurité une fleur en transparence. (Romane)

Odeur forte agréable.

Odeurs nauséabondes, animalières, excréments.

Cueillette de canisse, agréable au toucher.

Il fut une grosse fleur blanche velue à 5 pistils.

Départ Puisserguier, puis je m’arrêterai sur l’île des 5 grands pays ninja puis le pays des dinosaures et enfin le grand canyon en Amérique. (Kyllian Be)

Odeur forte .

Canisse.

Beaucoup d’humidité.

Rouge pavot.

Vert robe.

Tel un éclair, le dragon sort de la forêt d’émeraude. (Jérémy)

Ce joli coquelicot rouge et velu contient des graines en son centre.

Dans ce voyage, j’irai par la ville et la nature. Je serai libre et non enfermé.

Je verrai des vignes, des endroits morts, abandonnés et sauvages. (Nicolas M)

J’ai cueilli une petite fleur violette. Elle a des pétales très fins. Il y a un peu de pollen déposé sur le pistil. Sur la tige, je vois des bourgeons. Elle est très délicate.

Je l’ai choisie car j’adore la couleur et je l’ai trouvée « mignonne ».

Il était une fois…une petite fleur d’une couleur incroyable : un dégradé du violet au rose. Et elle avait faim.

Elle ressemble à une petite fleur que l’on peut manger.

Le petit monde des fées j’ai traversé, mon chemin j’ai retrouvé.

Le pays des rêves j’ai gagné,car perdue j’ai été mais mon chemin j’ai retrouvé.

Le pays des rêves j’ai gagné, à dos de licorne je l’ai traversé. (Caroline)

On a vu des ânes, des cannes de Provence. Nous sommes partis dans un champ cette fleur est fragile. J’ai vu un bébé escargot.

Rien- vert- rayure : ça me fait penser à la nature.

J’aime la nature, c’est beau, c’est la liberté. Mais je déteste les bêtes ! (Sanya)

L’ombre ? Qu’est-ce que c’est ? Un soupçon de noir dans la lumière.

Une petite feuille dans une grande forêt comme un soupçon de noir dans la lumière.

Des liens si subtils et partout si forts. (Emmanuelle)

L’amitié est un lien transparent qui quand il est coupé devient lourd et moche.

Le cœur est une dentelle qui, coiffée d’une couronne, déploie ses ailes. (?)

On voulait chercher des asperges. On a vu des ânes, ils étaient jolis.

On cueille des feuilles et elles puent. J’en ai mangé et c’est pas bon.

J’aime les coquelicots, c’est beau, c’est rouge. Les pétales sont ronds et un peu froissés et lisses.

Ces pétales sont rouges, ils sont beaux, on dirait une robe.

J’aime la nature et ses fleurs,c’est tellement beau ! Je déteste les guêpes, en plus elles sont moches ! (Lali)

Des serpents de cartons se baladent dans la paille de couleur. (Emy)

Le cœur est troué par la belle dentelle. (?)

Ce voyage sera lumineux, naturel, libre et sauvage. Là bas, on ne peut pas avoir de préférence car tout sera parfait et sublime. (Tom)

Un bel arbre avec des couleurs ternes.

Il y a des odeurs. Sur les feuilles de canisse,il y a des bêtes dessus et j’aime pas les insectes. C’est humide, il y a beaucoup de coquelicots.

Cette fleur est violette, elle est douce. Quand on appuie dessus elle s’ouvre comme une bouche mais elle est aussi fragile.

Une petite fleur violette, douce,avec un pétale est une bouche. (Manon)

Beaucoup d’humidité.

Un champ de coquelicots.

C’est lumineux, ça rend heureux ! ( Adrien)